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La France qui samba
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La France qui samba
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31 août 2012

E lá vou eu - João Nogueira

E lá vou eu   (João Nogueira - Paulo César Pinheiro)

E lá vou eu
Melhor que mereço
Pagando a bom preço
A evolução
Ai, se não fosse o violão
E o jeito de fazer samba
Do tempo que quem fazia
Fugia do camburão
Hoje não foge não
Hoje o samba é decente
E ninguém agüenta, oh! gente
A força de um samba não.

Pois que faz samba, fala
E a quem fala, atenção:
Força nenhuma cala
A voz da multidão.

E cantar ainda vai ser bom
Quando o samba primeiro,
Não for prisioneiro
Desse desespero
E resignação
E lá vai minha voz
Espalhando então
O meu samba guerreiro
Fiel mensageiro
Da população.


joao nogueira e la vou eu

    João Nogueira et Paulo César Pinheiro

João Nogueira est né le 12 novembre 1941 à Rio de Janeiro ou il est décédé d'un infarctus le 05 juin 2000.
C'était un compositeur ,interprète et guitariste typiquement et passionnément carioca.
A 17 ans,il était déjà directeur du bloc carnavalesque de Méier,le quartier ou il a toujours vécu dans la Zone Nord de Rio de Janeiro.
Il se décrivait ainsi:
"Je ne suis ni de la favela,ni de la rue,je suis un sambista de trottoir".
Son époque de gloire fut celle des décades de 70 et 80 avec des compositions inoubliables,la plupart en collaboration avec Paulo César Pinheiro.
Au début des années 80. ile se mobilise et se révolte contre l'invasion de la musique anglo-saxonne(le disco à l'époque) et le recul,dans les médias,de la musique populaire brésilienne.
Pour cela ,il crée,dans sa propre maison,le "Clube do Samba"  ,un véritable quartier général pour la défense de la culture brésilienne.Tous les artistes qui le souhaitaient pouvaient se réunir pour chanter et la première samba qui fut chantée disait:
"La samba agonise mais ne meurt pas,il y a toujours quelqu'un pour la secourir,avant l'ultime soupir..
Le"Clube do Samba " existe encore aujourd'hui et défile tous les ans pour le Carnaval,c'est l'héritage de João.


Et ainsi vais-je  (João Nogueira - Paulo César Pinheiro)

Et ainsi vais-je,
mieux que je le mérite,
en payant le bon prix
pour l'évolution.
Ah,si je n'étais pas une guitare,
et la façon de faire de la samba
à l'époque ou celui qui en faisait,
s'enfuyait du panier à salade (car de police).
Aujourd'hui,on ne fuit plus,
aujourd'hui,la samba est décente
et plus personne ne supporte non,
la force d'une samba,non!

Car celui qui fait de la samba ,parle
et à celui qui parle,attention:
aucune force n'éteint
la voix de la foule.

Et chanter,ça va être encore bien
tant que la samba primaire
ne sera pas prisonnière
de ce désepoir
et de cette résignation.
Et ainsi va ma voix
en répandant alors
ma samba guerrière,
fidèle messagère
de la population.

Cette samba est une réflexion à voix haute sur la condition et l'acceptation sociale de la samba
comme genre musical dépuis ses débuts.La samba est née de l'histoire du Brésil,comme un livre qui
s'écrit en forme de témoignage.La samba est de toutes les luttes,de toutes les turbulences.
Elle est la mémoire chantée d'un peuple qui souffre mais qui est heureux et souriant.
Le racisme,la politique,la dictature,la misère,aucun fléau n'a réussi à éteindre la voix du peuple.
La samba a toujours joué son rôle tantôt de troubadour,tantôt d'héroïne (surtout pas la drogue..)
au risque et au péril de son existence propre.
Des Noirs venus d'Afrique jusqu'aux "courtisanes" des salons dorés des grandes villes,chacun et
chacune,à sa façon,à son époque,a apporté sa pierre à l'édifice musical en acceptant et en 
respectant les conditions sociales de son évolution.Le peuple brésilien,dans son ensemble,qu'il le
veuille ou non,est responsable de son Histoire et de sa musicalité.

Pour voir et écouter:


João Nogueira et Paulo César Pinheiro:

Pour télécharger:

http://www.mediafire.com/?2h39qq31lq3tsrb

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