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La France qui samba
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10 novembre 2012

Nem que chova canivete - Ataulfo Alves

Nem que chova canivete  (Ataulfo Alves)

Nem que chova canivete, Odete,
nem se o sol refrigerar, Guiomar,
nem que o cinco vire sete, Arlete,
eu não deixo Dagmar sambar.

Sei que sou um ciumento, João Bento,
sei que sou um egoísta, Batista,
mas não vou dar grão de milho, Castilho,
pra criação do vizinho, Carlinhos.


ataulfo nem que chova canivete

Ataulfo Alves de Souza (02 mai 1909 à Miraí (MG) - 20 avril 1969 à Rio de Janeiro).
C'était un compositeur est interprète.
Il est né dans une famille nombreuse de musiciens et fut stimulé très tôt puisqu'il
improvisait déja des vers avec son père à l'âge de 8 ans.
Peu de temps après la mort de son père,il rentra ,comme domestique ,au service du docteur de la ville de Miraí et c'est celui-ci qui l'emmena à Rio de Janeiro.
Mais,peu satisfait par sa situation,il tentera plusieurs petits emplois dont laveur de carreaux pour une pharmacie.
En bon autodidacte,il deviendra même pharmacien!
C''est à partir de cette époque que commença sa liaison avec la samba,en fréquentant les nombreuses réunions de sambas et en composant pour les blocs carnavalesques.
Quelques rencontres importantes comme celles de Bide,Almirante ou Carmen Miranda l'aidèrent fortement dans son ascension artistique.
Jusqu'à ce qu'il puisse voler de ses propres ailes et laisser en héritage de nombreuses sambas mémorables que le Brésil chante encore de nos jours.


Même s'il pleuvait des canifs (Ataulfo Alves)

Même s'il pleuvait des canifs,Odete
même si le soleil rafraîchissait,Guiomar,
même si le cinq devenait sept,Arlette,
je ne laisse pas Dagmar danser la samba.

Je sais que je suis un jaloux,João Bento,
je sais que je suis un égoïste,Batista,
mais je ne vais pas donner du grain à moudre,Castilho,
au moulin de mon voisin,Carlinhos.

Cette samba date de l'année 1968.
"Pleuvoir des canifs" pourrait aussi se traduire  en français ,dans ce cas-là, par l'expression très imagée "Quand les poules auront des dents".
L'histoire de cette samba est très facile à comprendre et ne nécessite pas d'explication particulière.
Le thème est celui de la phase transitoire. 
Les expressions s'ancrent dans la mémoire collective car elles sont évocatrices et educatrices.
Cette expression brésilienne n'est d'ailleurs absolument pas idiomatique.
Elle évoque au contraire dans mes souvenirs une histoire similaire:

C'est l'histoire d'un pauvre paysan qui découvre par hasard un trésor rempli de pièces d'or en labourant son champs.Le visage éclairè,il rentre chez lui pour raconter la bonne nouvelle à sa femme.
Contrairement à son mari,cette femme n'est pas du tout discrète et commence  à répandre la nouvelle
qu'ils sont devenus riche après avoir trouvé un trésor.Cette soudaine notoriété interpelle le paysan qui,rusé, décide de prévenir plutôt que de guérir.    Non,rassurez-vous,il n'a pas tué sa femme!
Pendant qu'elle dormait profondément,il se met à lui donner plein de bises et à l'embrasser jusqu'à ce qu'elle se réveille ,effrayée par autant de soudaine affection.  Entretemps,le payan était monté sur le toit de la maison pour sauter dessus à pieds joints. Lorsqu'il redescendit ,sa femme lui demanda qu'elle était l'origine de ce bruit infernal qui l'avait réveillée.  Ce n'est rien ,lui dit-il,je suis allé voir dehors et il pleut seulement des bises!.....Décidement,pensa t'elle ,nous sommes vraiment bénis!   Aujourd'hui ,nous sommes riches et il pleut des bises.....Elle se retourna heureuse et se replongea dans ses doux rêves. La nouvelle de la richesse du paysan s'étant répandue comme une trainée de poudre,elle ne tarda pas à parvenir aux oreilles du Roi de la contrée.  Celui-ci convoqua immédiatemment le paysan et sa femme et il leur dit:

"J'ai ouï dire que vous étiez en possession d'un trésor que vous auriez trouvé sur mes terres;
en conséquence ce trésor m'appartient et je vous somme de me le rendre immédiatement".
Le paysan rusé prit alors la parole:
-"Sire,il s'agit d'un malentendu.Ma femme est un peu simple d'esprit,elle a tendance à affabuler,cette histoire de trésor ,c'est elle qui l'a inventée de toutes pièces"
Le Roi,dubitatif,s'adressa alors à l'épouse du paysan:
"Femme,qu'as tu à dire pour ta défense? Prouve  moi que tu ne racontes pas de mensonge"!
"Sire" dit-elle"mon mari a vraiment trouvé un trésor mais il est à nous.Je me rappelle d'ailleurs parfaitement le jour ou tout ceci est arrivé:c'était le jour ou un gros orage de bises est tombé sur notre maison durant la nuit de ce même jour!"


Le Roi,furieux,congédia immédiatement ces deux simples d'esprit avec qui il n'avait plus de temps à perdre.
Pauvres gens...
Histoires de canifs,histoires de bises,histoire de pluie,histoires d'en rire!

Pour voir et écouter:

Pour télécharger:

http://www.mediafire.com/?4jpi72dpdl3xoph

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