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La France qui samba
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13 juillet 2012

Dia de azar - João Nogueira

Dia de azar (João Nogueira - Paulo Valdez)

Tentei acender um cigarro
Isqueiro falhou
Hoje é dia de azar
Fui passear no meu carro
Pneu furou
Hoje é dia de azar
Comprei um ingresso pro jogo
Mas estou com medo de chegar pra lá
Pois hoje quem joga é o Mengo
E já estou sabendo que vai apanhar
A televisão tá pifada
O ventilador não ventila mais não
Fui esquentar o almoço
Queimei todo o meu feijão
Ao olhar para a folhinha
Encontrei a explicação
É sexta, é treze
Cruz credo três vezes
É dia de azar
Eu não saio mais não.


joao nogueira dia de azar

João Nogueira est né le 12 novembre 1941 à Rio de Janeiro ou il est décédé d'un infarctus le 05 juin 2000.
C'était un compositeur ,interprète et guitariste typiquement et passionnément carioca.
A 17 ans,il était déja directeur du bloc carnavalesque de Méier,le quartier ou il a toujours vécu dans la Zone Nord de Rio de Janeiro.
Il se décrivait ainsi:
"Je ne suis ni de la favela,ni de la rue,je suis un sambista de trottoir".
Son époque de gloire fut celle des décades de 70 et 80 avec des compositions inoubliables,la plupart en collaboration avec Paulo César Pinheiro.
Au début des années 80. ile se mobilise et se révolte contre l'invasion de la musique anglo-saxonne(le disco à l'époque) et le recul,dans les médias,de la musique populaire brésilienne.
Pour cela ,il crée,dans sa propre maison,le "Clube do Samba"  ,un véritable quartier général pour la défense de la culture brésilienne.Tous les artistes qui le souhaitaient pouvaient se réunir pour chanter et la première samba qui fut chantée disait:
"La samba agonise mais ne meurt pas,il y a toujours quelqu'un pour la secourir,avant l'ultime soupir..
Le"Clube do Samba " existe encore aujourd'hui et défile tous ans pour le Carnaval,c'est l'héritage de João.


Jour de malchance  (João Nogueira - Paulo Valdez)

J'ai essayé d'allumer une cigarette,
le briquet est tombé en panne,
aujourd'hui,c'est jour de malchance.
Je suis allé me promener en voiture,
j'ai crevé,
aujourd'hui,c'est jour de malchance.
J'ai acheté une place pour le match
mais j'ai peur d'aller là-bas
car aujourd'hui c'est le Flamengo qui joue
et je sais déjà qu'il va prendre une raclée.
La télévision est cassée,
le ventilateur ne ventile plus rien.
Je suis allée réchauffer mon déjeuner,
j'ai cramé tous mes haricots (noirs).
En regardant l'éphéméride,
j'ai trouvé l'explication:
c'est vendredi,vendredi treize,
zut,zut et trois fois zut,
c'est jour de malchance,
je ne sors plus du tout.

João Nogueira était très superstitieux et je crois qu'il devait même en souffrir ,par excès!
La superstition ,c'est un peu comme la foi:cela rend "aveugle".
D'ailleurs,la superstition est peut-être une forme de croyance.
C'est sans doute une forme de protection pour les esprits délicats.
Composer une samba sur la malchance peut aider à conjurer un mauvais sort,surtout avant un
match du Flamengo,n'est ce pas João?
Car quand le Flamengo perd,la superstition cède la place à la douleur et ,cette fois-ci ,il n'y a
plus de protection possible sauf à attendre une prochaine victoire!
La superstition est de toutes les époques,de toutes les générations;elle traverse l'espace temps
et habite l'espèce humaine.
Les brésiliens me semblent plus superstitieux que les français,ce n'est pas une affirmation mais
seulement une impression.

Pour écouter:

Pour télécharger:

http://www.mediafire.com/?79c9a239jf4k424

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