Sempre acesa - Luiz Carlos da Vila

23 décembre 2012

Sempre acesa - Luiz Carlos da Vila

Sempre acesa (Luiz Carlos da Vila e Sombrinha)

Tudo bem, veja bem,
eu prometo até juro, não vou insistir,
o amor acontece, é uma prece
e sem fé melhor nem pedir
quem partiu, quem ficou,
não interessa, acabou,
outro dia já vem,
é manter sempre acesa
a chama que apaga acende também.
Hoje nos percebemos que nós já não temos
nenhuma razão,
se não temos assunto, pra que ficar juntos?
E o fim da questão,
foi um tempo tão bom de alegrias
e com o amor que é capaz
de fazer com que a gente não esqueça
o que se passou, nunca mais.
Por isso então eu digo:
que a gente tem, é que tentar ser feliz,
enquanto há vida, há esperança no amor,
se está bom a gente até pede bis
mas se não está ,é bom pensar
que o amor verdadeiro
é lobo e cordeiro,
é vidro e rubi.
Sendo assim, até mais
de repente ,a gente ainda pode curtir
enquanto eu puder sonhar,
eu não vou desistir,
vou sorrir, vou cantar, Vou tentar ser feliz,
outra vez por ai...

Luiz Carlos da Vila ,de son vrai nom Luiz Carlos Baptista (21 juillet 1949,Rio de Janeiro-20 octobre 2008).
C'était un compositeur et interprète,membre du cercle des compositeurs de l'école de samba " Vila Isabel" avec laquelle il remporta le carnaval en 1988 grâce à :"Kizomba, a festa da raça".
Il était aussi musicien,ayant étudié l'accordéon et la guitare.
Dans les années 70,il participa grandement à la divulgation et au succés d'un bloc de sambistas connu sous le nom de "Cacique de Ramos" et par lequel sont passés tous les plus grands sambistas actuels.
Il y avait dans ses sambas une sophistication et une spiritualité qui faisaient son originalité.

Toujours allumée (Luiz Carlos da Vila e Sombrinha)

D'accord,écoute bien,
je promets et même je jure,je ne vais pas insister,
l'amour survient,c'est une prière
et sans la foi,c'est mieux de ne pas demander,
qui est parti,qui est resté,
aucun intêret,c'est fini,
un autre jour vient déjà,
il faut maintenir allumée
la flamme ,qui s'éteint s'allume aussi.
Aujourd'hui,nous avons compris que nous n'avons
plus rien en commum,
si nous n'avons pas de motif,pourquoi rester ensemble?
En fin de compte,
ce fut le bon temps pour la joie
et avec l'amour qui est capable
de faire en sorte que l'on oublie pas
ce qui c'est passé,à jamais.
Ainsi,c'est pour cela que je dis:
ce que nous devons,c'est essayer d'étre heureux,
si on est à la hauteur,on en demande encore,
si on ne l'est pas,c'est bon de penser
que le véritable amour
est comme le loup et l'agneau,
le verre et le rubis.
tant qu'il y a de la vie,il y a de l'espoir dans l'amour.
C'est ainsi,et peut-être plus
encore que l'on peut en profiter
et tant que je pourrais rêver,
je ne vais pas renoncer,
je vais sourire,je vais chanter,je vais essayer d'être heureux,
une autre fois,ici-bas...

Une samba legère...comme une flamme qui danse avec un courant d'air.
Cette flamme est alimentée par une mèche imbibée.
Si la mèche venait à sécher,elle se consumerait et la flamme s'éteindrait.
Mais il existe un autre cas ou la flamme bien qu'en étant vive,ne dégage plus de chaleur...
Ce qu'il manque dans cette samba,ce n'est ni le liquide qui imprègne la mèche ni le petit souffle qui révigore la flamme.
Ce qui fait vraiment défaut à la flamme,c'est son essence, sa capacité à éclairer, à chauffer et à brûler.....
Elle est devenue incolore et inoffensive,vidée de sa substance!
Elle sauve seulement les apparences de l'espérance.
La vraie question est de savoir s'il vaut mieux une flamme vive et intermittente qui soit fidèle à sa nature plutôt qu'un flamme pâle et apathique en trompe l'oeil?
Cette samba semble pencher vers la deuxième solution mais,en même temps,avec une telle flammme elle ne risque pas de porter les cicatrices d'une éventuelle brûlure ce qui,en fait ,est peut-être sa finalité.