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La France qui samba
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9 novembre 2012

Alberto - Paulo Vanzolini

Alberto  (Paulo Vanzolini)

Alberto foi morar na casa da noiva e num deu certo,
Alberto era bom demais.
Pra sogra fazia o que pouca gente faz,
tratava bem, com tanto carinho que até deu ciúme na senhora de um vizinho,
que tendo sua razão foi tirar sastisfação e armou um bode danado,
que o resultado uma viúva ali de perto
pegou o revólver e se botou atrás de Alberto,
e a dona do empório assistindo ao mistifório sorria dizendo assim:
“Essas dona são maluca, Albertinho não faria isso pra mim”
sua própria empregada deu uma risada de pena e disse:
“Coitada, Alberto só apreceia a cor morena bem queimada”
já levou uma bofetada pra não ser tão abusada.
A confusão se generalizava quando chegou a mulher de Alberto
e vinha braba, dando bronquite:
“Sou eu a mulher ligiti casada no padre e no civil pela lei do Brasil e do Vaticano”
Já chegou rasgando o pano, dando sopapo no olho, puxando o criador de piolho:
“Se eu não fosse uma senhora munto fina que nem na pinga num xinga,
eu mostrava a essas mindinga, a esses pescoço de ganso, a esses coro mal curtido,
mulhé de marido manso, resto de sexta feira com jejum e pestilência,
que num tivesse a insolência de se por com um rapaz,
que só tem por seu defeito ter nas esquerda do peito coração grande demais”
Com essas palavra magoada chegou uma cana reforçada e levou todas mulherada:
tinha doze das casada, quinze solteira, catorze largada dos marido.
O que mais me encheu de dó foi lotarem uma perua do juizado de menor,
forum todas pro distrito, num se deru por achada continuaru seu conflitu,
Delegado ficou aflitu deu um grito formidave:
“Desce essas macaca, tranca a porta e perde a chave
e me tragam esse Alberto, quero falar com ele,
quero conhecer de perto esse grande artista”
Dez Sherlocks se atiraro nessa pista com cachorros policiais,
metralhadoras, bombas de gás, reportagem de jornais, emissoras de rádio e de TV.
Depois de muito se mexe encontraro o Alberto lá em Vila Esperança,
no jardim brincando com as criança,
sua senhora na cozinha fazendo a mamadeira da mais novinha,
uma cena comovente mas levaro todos em frente
e quem quiser saber mais amanhã procure nos jornais porque,
Alberto foi morar na casa da noiva e não deu certo,
Alberto era bom demais!


paulo vanzolini alberto

Paulo Emílio Vanzolini est né le 25 avril 1924 à São Paulo.
Fils d'ingénieur,il a suivi des études scientifiques qui lui ont permis d'être un zoologue réputé et reconnu sur le plan mondial.
Etudiant,il fréquentait les nuits de bohème de São Paulo sur lesquelles il raconte des anectodes toujours croustillantes.
Son oeuvre musicale est relativement petite,seulement une cinquantaine de compositions toutes plus belles les unes que les autres.
C'est un personnage extrèmement attachant.
Son ironie est légendaire et toujours utilisée à bon escient.
C'est un homme qui possède de la morale,un exemple à suivre.


Alberto  (Paulo Vanzolini)

Alberto est allé habiter chez sa fiancée et ça n'a pas collé,
Alberto était trop bon.
Pour la belle-mère,il faisait tout ce que peu font,
il la traitait bien,avec tellement de tendresse que cela a rendu jalouse la femme d'un voisin,
qui ,en ayant ses raisons,a exigé des explications et est montée sur ses grands chevaux,
que, comme résultat,une veuve d'ici tout près,
a pris un revolver et s'est mise en chasse d'Alberto
et que la patronne du bazar en  assistant à ce meli-mélo souriait en disant comme ça:
"ces femmes sont folles,Albertinho ne ferait pas ça pour moi".
Sa propre employée en a rigolé de peine et a dit:
"la pauvre,Alberto apprécie seulement la peau brune et bien bronzée"
j'ai déjà pris une claque pour n'être pas aussi basanée
La confusion se généralisait quand la femme d'Alberto est arrivée
et elle venait furieuse,verte de rage:
"c'est moi la femme légitime,mariée à l'église et à la mairie par la loi du Brésil et du Vatican"
Déjà,elle est arrivé en déchirant tout ,en distribuant des cocards,en tirant sur tout ce qui bouge:
"si je n'étais pas une dame bien élevée qui même bourrée ne dit pas de bêtises,
je montrerais à ces traînées,à ces autruches (cou d'oie) et à ces vieilles peaux mal tannées,
femmes au mari apprivoisé,déchets des vendredis d'abstinence et de relent
ce que c'est d'avoir l'insolence de se mettre avec un gars
qui a comme seul défaut d'avoir le coeur sur la main".
Sur ces paroles blessantes,les flics sont arrivés en nombre pour emmener ce contingent de femmes:
il y avait là,douze femmes mariées,quinze célibataires,quatorze plaquées par leurs maris.
Ce qui m'a fait le plus de peine,c'est qu'ils ont rempli un fourgon pour le juge des mineurs(d'âge),
elles ont toutes été au commissariat,ne se sont pas arrêté là et ont continué à se disputer.
Le commissaire inquiet a poussé un coup de gueule:
"mettez moi ces pestes au violon,fermez la porte et perdez la clef,
et amenez moi cet Alberto,je veux parler avec lui,
je veux connaître de près ce grand artiste".
Dix détectives(Sherlock Holmes)se mirent sur la piste avec des chiens policiers,
mitraillettes,bombes de gaz,reportages dans les journaux,émissions de radio et Tv.
Après s'être beaucoup dépensés,ils rencontrèrent Alberto là-bas à Vila Esperança(São Paulo),
dans le jardin en train de jouer avec les enfants,
sa femme dans la cuisine entrain de préparer le biberon de la plus petite,
une scène émouvante mais ils les ont tous embarqué
et celui qui veut savoir la suite doit regarder demain dans le journal car,
Alberto est allé habiter chez sa fiancée et ça n'a pas collé,
Alberto était trop bon!

Cette samba de Paulo Vanzolini est un nouveau clin d'oeil à son ami Adoniran Barbosa.
Les deux compères habitaient la même ville,fréquentaient les mêmes lieux de connivence;
ils étaient de la même époque,ils étaient sur la même longueur d'onde avec chacun ses particularités.


Dans cette samba,le fameux Alberto est tellement généreux qu'il n'arrive pas à dire non à une personne du sexe opposé.C'est à la fois le motif et le début de l'histoire.
Et l'histoire ne manque pas de piment.
Elles y passent toutes,de la belle-mère à la voisine.
Paulo Vanzolini prend le parti de faire d'Alberto un héros à tout prix!
Les anti-héros sont celles qui savent mais qui font semblant de ne pas savoir parce qu'elles y trouvent leur compte.
L'abondance de biens ne nuit pas et la mauvaise foi peut rendre heureux mais ce sont là des situations provisoires!
Paulo Vanzolini prend un malin et coquin plaisir à raconter les vicissitudes d'Alberto!
Il n'empêche qu'en dépit de toutes ces vicissitudes,les relations entre Alberto et ses femmes ne sont
pas aussi inconciliables qu'elles n'y paraissent.
Les différends qui existent se situent tous entre les femmes elles-mêmes.
L'histoire ne recherche pas la moralité;dans les faits la police est aussi "pervertie" que la gente féminine.
C'est d'ailleurs pour cette raison que Paulo Vanzolini laisse à chacun le soin d'inventer la fin de l'histoire:
En lisant le journal ou en se servant de sa propre morale,au moins pour sauver les apparences.

Pour voir et écouter:

 

Pour télécharger:

http://www.mediafire.com/?09cczbtvvwx2ozg

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