Chinelo velho - Wilson Batista

Chinelo Velho  (Marino Pinto e Wilson Batista)

Não procuro saber
pra não me aborrecer,
é a mim que ela deve amar,
se não for, pra que chorar?
Há sempre um chinela velho
pr’um pé doente calçar.

Eu não, eu não.

Se você me abandonar,
não vou morrer de paixão,
não pense que eu vou chorar
com a nossa separação,
há sempre um coração vazio
pr’um novo amor abrigar,
há sempre um chinelo velho
pr’um pé doente calçar

Eu não, eu não .

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Wilson Batista,de son vrai nom Wilson Baptista de Oliveira (03 juillet 1913 à Campos (RJ) - 07 juillet 1968 à Rio de Janeiro).
C'était un compositeur et sambiste notoire.
Wilson Batista aimait beaucoup la vie de bohème et ses fréquentations, qui étaient parfois hasardeuses et risquées,lui valurent quelques jours de prison par-ci par-là .
Il fut célébre grâce à ses belles compositions qu'il vendait souvent au plus offrant,mais aussi à cause d'une fameuse polémique qui l'opposa à Noel Rosa par sambas interposées.
Là ou dans ses sambas,Wilson Batista défendait la fainéantise et l'escroquerie,Noel Rosa lui opposait des valeurs traditionnelles de respect et travail.
Cette polémique donna lieu à l'un des plus beaux échanges de paroles de l'histoire de la samba.
A la fin de cette polémique,les deux compositeurs devinrent amis...

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Vieille sandale  (Marino Pinto e Wilson Batista)

Je n'ai pas besoin de savoir
pour ne pas m'inquiéter,
c'est moi qu'elle doit aimer,
si ce n'est pas le cas ,pourquoi pleurer?
Il y a toujours une vieille sandale
à chausser à son pied (pour être chaussée par un pied malade).

Moi non,moi non.

Si tu m'abandonnes,
je ne vais pas mourir de passion,
ne pense pas que je vais pleurer
pour notre séparation.
Il y a toujours un coeur vide
pour abriter un nouvel amour.
Il y a toujours une vieille sandale
à chausser à son pied (pour être chaussée par un pied malade).

Voici une samba de Wilson Batista un tantinet fataliste et un brin chantagiste.
Mais Wilson Batista n'était pas du genre  à tomber dans le péssimisme pour si peu!
Ni dans le panneau...
Le fatalisme de Wilson est d'ailleurs empreint d'indulgence dans cette samba.
Même si c'est de l'indulgence par obligation,celle qui permet de ne pas perdre la face
et d'être bon prince malgré les apparences qui nous suggèrent que notre ami vient de se
faire plaquer par sa belle.
La devise de Wilson semble être la suivante:
-une de perdue ,dix de retrouvées-!

Pour voir et écouter:

Interprétation de Cristina Buarque et Banda Glória

Pour télécharger:

http://www.mediafire.com/?5q01dp4t113rz7c